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Histoire
de
Saint-Raphaël
DON
BOSCO

Pour
le 75ème anniversaire de Saint-Raphaël, le Père HELLIN, directeur
de l'époque, a retracé les grandes lignes vécues par l'Institut.
Dans une courte introduction, il s'excusait de ne pas faire oeuvre
d'historien; " il avait, disait-il, pillé à droite et à gauche,
un peu au hasard ". Bien que ce document ait paru dans L'ECHO de
l'époque, personne n'a manifesté le désir d'apporter une correction.
Nous estimons donc que le travail du Père HELLIN devait serrer
de très près la réalité historique. Aussi, pillerons-nous, à notre
tour, sans scrupules, le texte publié en 1984. Puisse le Père HELLIN
nous pardonner de là-haut (il est décédé en 1986) et nous inspirer
les corrections qui s'imposeraient. Mais beaucoup de témoins du
début (tous?) ont disparu et la documentation fiable est très rare.
L'école, en effet, a traversé bien des tourmentes qui n'ont pas
favorisé la conservation de témoignages probants. Si l'erreur se
glisse cependant, elle ne pourra être que de détails et n'affectera
guère le lecteur dans son désir de mieux connaître St-Raph et l'esprit
qui l'anima au cours de sa déjà longue histoire.
Douze
ans avec le Père Pastol:
1907-1919
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A
partir d'une maison de repos... Avant 1907, était implantée
sur le site de St-Raph, l'école catholique des " Soeurs de
Dieupart ".Le
bâtiment très rudimentaire, a été construit par les soins
de la famille de Theux de Monjardin, en 1879. Sur
la façade, une pierre du pays porte encore l'inscription " ECOLE
CATHOLIQUE 1879 ",affichant ainsi clairement sa fonction.
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L'école
avait été tenue d'abord par les Soeurs de St. Vincent de Paul,
ensuite par les Soeurs du Sacré Coeur de Marie de La Hulpe. En
1907, les religieuses vont s'installer plus confortablement à Aywaille
(Ecole primaire Don BOSCO) et à Remouchamps (Institut St. JOSEPH).
L'abbé DETHIER, curé de Deigné, aidé par le comité scolaire de
la paroisse de Sougné, rachète l'immeuble et présente la maison
devenue libre aux Salésiens (Religieux de Don BOSCO) qui acceptent,
avec l'idée d'en faire une maison de convalescence et de vacances
pour les révérends Pères. Eventuellement, ceux-ci pourraient y
organiser un patronage et, pourquoi pas, une école moyenne. Pour
suivre un enseignement moyen, les jeunes de la région devaient,
en effet, chercher un enseignement libre à Liège ou à Stavelot.

l'abbé Dethier
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l'école en 1907
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PERSONNEL
SALESIEN
1907-1908
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PASTOL René (†)
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Le 4 décembre 1907
débarqua donc à St-Raph. le premier Salésien: un jeune abbé français
de 28 ans, d'origine bretonne, le Père PASTOL. La maison était froide
et vide, mais le P. Pastol sut créer rapidement un courant de sympathie:
c'était à qui apporterait une petite table, deux chaises, un poêle à charbon,
un peu de vaisselle... On possède encore les premières pages de ce
qui devait être la chronique de la maison. D'une écriture bien moulée,
avec plume et encre, elle nous apprend la date officielle de la fondation
de l'Institut St-Raphaël à Dieupart (Aywaille): le 19 décembre 1907.
On mentionne le nom d'un fondateur étranger Monsieur
l'abbé DETHIER, révérend curé de Deigné. Il faut également souligner
l'intérêt immédiat que portèrent à la maison des laïcs dévoués tels
que le ministre Francotte et le docteur Jacques Bonhomme qui habitaient
tous deux à Remouchamps. C'est d'ailleurs sur l'insistance du comité local
d'hommes d'oeuvres que la maison de vacances va très vite avoir vécu:
le 28 février 1908, une classe primaire supérieure est créée; le
reste va suivre très rapidement:
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28 février 1908: un cours primaire supérieur (fondation de l'école)
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1 mars 1908: l'école industrielle dominicale (57 élèves le 1er jour!)
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4 octobre 1908: l'école moyenne (1re année: 19 élèves; classe préparatoire
: 27 élèves; cours industriels: 92 élèves).
-
4 octobre 1909: une section spéciale agricole dominicale.
-
16 juin 1910: bénédiction des nouvelles classes et de la statue de
l'Archange Raphaël.
-
4 janvier 1915: un quatrième degré annexé à l'école moyenne.
Des chiffres éloquents:
Population scolaire quotidienne: en 1907: 14 élèves en 1910: 81 élèves.
De 1907 à 1919, le directeur et animateur sera le Père PASTOL. " Sa
puissante carrure, sa joviale bonhomie, son optimisme resteront longtemps
célèbres des collines ardennaises aux falaises bretonnes autant que
sa foi et son édifiante piété ".
Le P. PASTOL dût assumer
un mandat bien difficile : il y avait, bien sûr, une école balbutiante à mettre
sur pied, mais en plus , il fallait survivre pendant ces quatre années
tragiques de la guerre 14-18. Le petit passage ci-dessus repris dans
un discours d'époque en dit long sur la manière dont il accomplit
sa tâche. Le 16 juin 1910, comme il est dit plus haut, Monseigneur
RUTTEN, évêque de Liège, bénit les nouvelles classes et la statue
de l'archange Raphaël. Cette statue est toujours nichée dans la façade
du " nouveau " bâtiment de l'époque (en 1999: au rez-de-chaussée:
réfectoire et cuisine; 1er étage: classes). L'ensemble aura coûté 30
000F.
PERSONNEL
SALESIEN
1909-1910
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PASTOL René (†)
- HOUTEKINS Jean
(†)
- JACQUEMIN Joseph
(†)
- POMAREDE Paul
(†)
- ROCHE Hippolyte
(†)
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Premiers élèves,
premiers agrandissements, premiers finalistes, premiers anciens.
Voici les noms des tout premiers élèves tels qu'ils figurent dans
les dossiers conservés. Il est plaisant d'y voir des noms bien
de chez nous, que l'on retrouve, prénom compris dans la descendance
actuelle. D'aucuns y trouveront qui leur grand-père (ou arrière-grand-père),
qui leur oncle, qui une connaissance familière ou célèbre dans
la région:
Emile MATAGNE
de Sècheval - Alfred JORIS de Playe - Ulric MONSEUR de Kin -
Armand STRIVAY de Deigné - Nicolas PIRNAY de Sougné - Jules BOURGUET
d'Aywaille - Alfred CARPENTIER de Sougné - Joseph JAMAGNE de
Remouchamps - Firmin BONHOMME de Remouchamps - René CHEVRON de
Lorcé - Ferdinand CARPENTIER de Sougné Adolphe HALLET de Sougné -
Joseph LEJEUNE de Sècheval - Jules BENOIT de Nonceveux.
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PERSONNEL
SALESIEN
1910-1911
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JEHIN Eugène (†)
- JOUCK Lambert
(†)
- HOUTEKINS Jean
(†)
- LIZIN Joseph
(†)
- PASTOL René (†)
- ROCHE Hippolyte
(†)
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Le 31 juillet 1911
: première session du jury chargé de délivrer les premiers certificats
de l'école moyenne: 3 lauréats.
PERSONNEL
SALESIEN
1911-1912
- HOUTEKINS
Jean (†)
- JEHIN Eugène
(†)
- LERUDE Alexandre
(†)
- PASTOL René (†)
- ROCHE Hippolyte
(†)
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Le 19 mai 1912, " L'Echo
Des Anciens " paraît pour la première fois. Il est intéressant de
relever dans la préface du premier numéro les objectifs que s'étaient
fixés les Anciens de l'époque. Il semble que la plupart de ceux-ci
ont été respectés jusqu'à nos jours.
Jugez plutôt: " J'ai
décidé de venir chez vous trois fois par an vous apporter des nouvelles
de l'Institut. Je serai l'Echo fidèle des événements qui se passent à l'école
où vous avez vécu de si belles heures. Je donnerai le compte rendu
de la réunion des Anciens. Je me ferai l'écho de vos succès et je
me plairai à chanter vos triomphes aux oreilles de vos camarades.
Que si le malheur vient à vous frapper, je me ferai l'écho de vos
plaintes et m'efforcerai d'embaumer vos plaies. Et pour que vous
sachiez bien que je suis votre organe, je vous préviens d'ores et
déjà, que je réserve une bonne place dans mes colonnes à votre prose
ou à vos vers. Mais je ne veux pas être seulement une source d'informations
intéressantes; je me propose de vous apporter des conseils précieux
et de vous rappeler vos devoirs. "
Malheureusement, nous
ne disposons que de cette seule trace des premiers "ECHO ". Le 31
mai 1914 (2 mois avant la déclaration de la guerre), première assemblée
des Anciens.
PERSONNEL
SALESIEN
1912-1913 et 1913-1914
- JEHIN Eugène
(†)
- LERUDE Alexandre (†)
- PASTOL René (†)
- ROCHE Hippolyte (†)
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Il existe un volume
relié intitulé " Correspondance des Anciens - Journal des tranchées ",
rédigé par M. l'abbé LERUDE, religieux salésien et aumônier militaire,
qui mourut au service de la patrie le 9 avril 1918. On retrouve dans
cette correspondance des lettres de Fernand Vercheval, Léon Bonhomme,
Alphonse Bonfond, Nicolas Pirnay, Joseph Hallet, Firmin Bonhomme...
. On note, à propos de la liste des premiers élèves de 1908, publiée
plus haut, que la plupart d'entre eux, dans les débuts de la guerre
de 1914 s'engagèrent comme volontaires dans l'armée belge de l'Yser;
deux d'entre eux furent tués au combat. Remouchamps, Aywaille et
St-Raphaël semblent ne pas avoir tellement souffert de la guerre;
ce n'est pas le cas de Louveigné, dont parlent les articles de Mathieu
Borguet: Louveigné connut en effet sa " semaine rouge ": 29 tués,
77 maisons incendiées...
Cette correspondance
donne des nouvelles de l'un et de l'autre. Elle nous apprend que
sur 10 ménages, 9 mangent des rutabagas, " aliment pauvre et dégoûtant ".
Le 20 septembre 1914, les Allemands donnent l'ordre aux Salésiens
d'évacuer l'école qui devient caserne. Elle sera rouverte cependant
le 4 janvier 1915. Le 1er juin 1916, une lettre d'Ed Kaufman nous
signale que " les Boches sont venus prendre le P. Pastol, baïonnette
au canon, et l'ont emmené à Aywaille chez Brone ainsi que deux autres
Pères. Les Boches lui reprochent d'avoir dit que les Russes étaient
entrés à Berlin ". On croyait qu'ils allaient être fusillés. Grâce à Dieu,
ils furent libérés le lendemain. 1917. Les cours se donnent régulièrement.
Les professeurs sont les Pères Pastol, Roche, Jehin et Troupin. Le
7 avril 1917, on fête " avec un éclat extraordinaire " le 10ème anniversaire
de la fondation. 11 novembre 1918.
La guerre s'achève
et on nous apprend que le Père Pastol fut l'âme des manifestations
grandioses qui furent organisées dans la région pour célébrer l'armistice.
Le P.Pastol quittera St-Raph. en août 1919 et sera remplacé par le
Père JEHIN. Il restera un des tout grands hommes de St-Raphaël; sans
lui, l'école ne serait pas ce qu'elle est. Nous apprendrons plus
tard qu'il deviendra Provincial des Salésiens de Belgique, mais,
comme en témoignent ses lettres et ses visites à St-Raph., jamais
il n'oubliera l'oeuvre qu'il avait créée dans sa chère vallée de
l'Amblève.
PERSONNEL
SALESIEN
1914-1915 et 1918-1919
- JEHIN Eugène
(†)
- PASTOL René (†)
- ROCHE Hippolyte (†)
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D'une
guerre à l'autre
1919-1939
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Du Breton au Luxembourgeois:
Le second souffle de St-Raphaël
PERSONNEL
SALESIEN
1919-1920
- CHANTRY Alfred (†)
- DELCOURT Jules (†)
- JEHIN Eugène (†)
- JOSSERAND Joseph (†)
- ROCHE Hippolyte (†)
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PERSONNEL
SALESIEN
1920-1921
- CHANTRY Alfred (†)
- DIEKER Arnold (†)
- JEHIN Eugène (†)
- JOSSERAND Joseph (†)
- ROCHE Hippolyte (†)
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Nous apprenons ainsi
que, en 1921, St-Raphaël compte 95 élèves quotidiens et 90 élèves
du dimanche. En 1923, un ancien élève de Remouchamps, L. HALLET,
est ordonné prêtre et célèbre sa première messe à la chapelle (qui
se trouvait à l'époque à l'endroit des cuisines, dernier bâtiment
construit, comme en témoignent les croquis et les photos dont nous
disposons).
PERSONNEL
SALESIEN
1921-1922
-
DIEKER Arnold (†)
- DREESEN
Rodolphe (†)
- DUFOUR
Joseph (†)
- JEHIN
Eugène (†)
- JOSSERAND
Joseph (†)
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PERSONNEL
SALESIEN
1922-1923
-
DIEKER Arnold (†)
- DREESEN
Rodolphe (†)
- DUFOUR
Joseph (†)
- JOSSERAND
Joseph (†)
- XHAARD
Hector (†)
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A partir de mars 1925,
c'est un Luxembourgeois qui prend dans ses mains solides le gouvernail
de St-Raphaël: le Père GLOD.

le bâtiment A
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Le Père Glod
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A
la même date - car St-Raphaël n'a jamais été l'affaire des seuls
Salésiens - le docteur Jacques BONHOMME succède au ministre FRANCOTTE,
président de l'A.S.B.L. qui s'est constituée en 1924.
PERSONNEL
SALESIEN
1923-1924 et 1924-1925
- DELCOURT
Jules (†) 1A4C6F
- DREESEN Rodolphe (†)
- SCHWARTZ Aloïs (†)
- XHAARD Hector (†)
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Le journal fédéral, " L'Ami
des Anciens ", contient plusieurs pages fournies par St-Raphaël;
on sent déjà la puissante influence du P. GLOD, souffle nouveau et
rayonnant qui marque la région. Nous y trouvons, par exemple, la
constitution du comité des Anciens Elèves, qui repart sur de nouvelles
bases. Nous en citerons la composition à titre documentaire. De nombreuses
familles régionales doivent encore se souvenir de ces aïeuls:
M.
de HARENNE (Stoumont),Président d'honneur. Dr Firmin BONHOMME
(Remouchamps, Président. Père GLOD, directeur de l'institut.
Fernand DECELLE (Sprimont), vice-président. Romain RIXHON (Aywaille),
secrétaire. Père DREESEN, professeur à l'institut, trésorier.
Arthur MARECHAL (Oneux). Louis BOUCHAT (Harzé). Henri ROUSSEL
(Comblain-au-Pont). Emile COCQ (Louveigné). Marcel LELOUP (Remouchamps).
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PERSONNEL SALESIEN
1925-1926
- DELCOURT
Jules (†)
- DREESEN Rodolphe (†)
- GLOD Nicolas (†)
- FISCHLI F. (†)
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Au cours de l'année
1927, les textes publiés évoquent de plus en plus les agrandissements
envisagés à l'institut sous la forme d'appels à l'aide financière
qui, à cette époque, faisait déjà cruellement défaut. Pendant cette
période aussi, le personnel s'étoffe quelque peu: en 1929, l'équipe
comprend 7 Salésiens et 7 laïcs.
PERSONNEL SALESIEN
1926-1927 et 1927-1928
- DELCOURT
Jules (†)
- DREESEN Rodolphe (†)
- GLOD Nicolas (†)
- PAANAKKER François (†)
- SCHWARTZ Aloïs (†)
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24 octobre 1928: date
fort importante dans l'histoire de St-Raph. Ce jour-là s'ouvre ce
que l'on appelait alors " l'école professionnelle des Métiers St-Raphaël ";
ils étaient au départ 10 menuisiers et 12 mécaniciens. Les premiers
cours pour les menuisiers se donnent dans le parloir d'entrée et
pour les mécaniciens dans les bureaux du directeur lui-même. Trois
professeurs assurent l'enseignement sous la direction du P.Glod:
MM. René MAQUET, Auguste GOFFIN et Joseph BURON. En 1932, M. Emile
QUINTART viendra les rejoindre.
PERSONNEL SALESIEN
1928-1929 et 1929-1930
- DELCOURT
Jules (†)
- DREESEN Rodolphe (†)
- DUFOUR Joseph (†)
- GLOD Nicolas (†)
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Car les bâtiments sont
en cours d'achèvement: le 2 décembre 1928, une grande aile toute
neuve reçoit la bénédiction solennelle de Monseigneur Kerkhofs, évêque
de Liège. Au rez-de-chaussée, les deux ateliers (menuiserie, mécanique); à l'étage,
la grande salle qui sert de salle de dessin en semaine et de théâtre
le dimanche. Plus tard, cet étage deviendra la chapelle (puis bâtiment
B, classes à l'étage, administration au rez-de-chaussée -1999). Sur
la plaquette éditée à l'occasion de la bénédiction des locaux, on
peut lire la description suivante: "Le P. GLOD a bâti là tout en
pierres un beau bâtiment de 35 mètres de long, 9 de large et 13 de
haut. Il a installé là-dedans deux premiers ateliers qui déjà travaillent,
une mécanique avec 18 élèves et une menuiserie avec 16 jeunes gens;
et ce n'est que la moitié des constructions projetées. " Le commentateur
ajoute: " L'ancien théâtre des vieilles constructions a été de ce
fait transformé en chapelle. C'est une belle salle de 20 mètres de
long et de 7 de large et qui peut contenir 160 personnes. Elle est
très suffisante pour l'Institut. Le P. Glod y a fait percer des fenêtres
romanes. "
(Photo: Les nouveaux
bâtiments au jour de leur inauguration. 2-12-1928.)
Le Comité scolaire
de l'époque est constitué de:
M. le Sénateur Raymond LEYNIERS,
Président.
M. G. de MARCKEN de MERKEN.
M. le Comte Jules ANCION.
M. Nicolas FRERE.
M. Joseph CARPENTIER.
M. le docteur SEPTROUX.
M. Lambert HENFLING.
M. Adolphe HALLET.
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Le docteur Jacques
BONHOMME est Président de l'Association sans but lucratif " St-Raphaël " et
le docteur Firmin BONHOMME (fils du précédent) est Président de l'Association
des Anciens Elèves. A titre documentaire, voici l'horaire auquel étaient
astreints nos courageux aïeuls: De 8h.1/2 à 11h.3/4 et de 13h. à 17h.30,
tous les jours ouvrables, sauf les jeudi et samedi, où les cours
terminent à 15h. Quant au minerval, il était fixé à 100 francs pour
la première année, à 75 francs pour la seconde et à 50 francs pour
la troisième. Combien coûtait un pain à l'époque?... Curieusement,
la rentrée à l'école professionnelle était fixée cette année 1928,
le 24 octobre. Les nouveaux bâtiments avaient sans doute pris un
peu de retard...Les jeunes garçons pouvaient s'y faire inscrire à partir
de leur 13me année " révolue ". Dans le corps professoral, on note
l'arrivée d'un nouveau, M. Fernand BURON de Sprimont, ancien élève;
et le retour (?) du " cher Fernand LOUIS ", comme l'appelait le chroniqueur
de l'époque. L'école moyenne comptait quant à elle 82 élèves auxquels
se sont joints les 15 inscrits en professionnelle. Le 17 septembre
1929, jour de rentrée après les vacances d'été, Saint-Raphaël comptera
117 inscrits. Il faut également acheter des machines: En 1929, signe
d'un standing qui s'affirme, le téléphone a été installé: pour avoir
St-Raphaël au bout du fil, il fallait demander le 172 à Aywaille
(ces 3 chiffres sont gardés dans le numéro actuel: 384 41 72). En
février 1930, on installe un nouveau tour (16 000 f) et une raboteuse
(2180 f). Installation évidemment toute provisoire. Le 26 octobre
1930, Mgr Kerkhofs reviendra pour bénir les agrandissements des classes
de l'école moyenne dans le bâtiment où, en 1910, on avait installé les " nouvelles
classes " et la statue de l'archange Raphaël (en 1999, cuisines et
petit réfectoire, classes à l'étage).
PERSONNEL SALESIEN
1930-1931
- DELCOURT Jules (†)
- DREESEN Rodolphe (†)
- DUFOUR Joseph (†)
- GLORIEUX Antoine (†)
- GLOD Nicolas (†)
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En 1932, l'abri couvert
qui servait aux vélos et aux motos est transformé en atelier: on
y fera de l'ajustage et aussi, déjà, de la soudure autogène et ...
de l'automobile.
PERSONNEL
SALESIEN
1931-1932
- DELCOURT
Jules (†)
- DE WAELE
Joseph (†)
- DREESEN
Rodolphe (†)
- DUFOUR
Joseph (†)
- MIGNOLET
Léon (†)
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PERSONNEL
SALESIEN
1932-1933
-
DAWANS Joseph (†)
-
DELCOURT Jules (†)
-
DUFOUR Joseph (†)
-
MANGUETTE Joseph (†)
-
MIGNOLET Léon (†)
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à suivre.........
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